LE 2 DÉCEMBRE À 17 H 30 RASSEMBLEMENT DEVANT LA PREFECTURE DE PERIGUEUX EN SOUTIEN A NOS CAMARADES D’AIR FRANCE

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LE 2 DÉCEMBRE À 17 H 30

RASSEMBLEMENT DEVANT LA PREFECTURE DE PERIGUEUX

EN SOUTIEN A NOS CAMARADES D’AIR FRANCE ! 

Des milliers de salariés sont menacés de perdre leur emploi, à l’exemple des personnels d’Air France. La violence patronale avec une complaisance gouvernementale, suscite colère et indignation qui se traduisent par des actions collectives mobilisant les salariés. C’est dans ce contexte que les provocations patronales se multiplient afin de stigmatiser l’action syndicale !

APPEL DE LA CGT AU SOUTIEN DES INCULPÉS D’AIR FRANCE

La direction d’Air France se moque de la justice. Elle n’a pas attendu la décision du tribunal correctionnel de Bobigny devant lequel doivent comparaître, le 2 décembre prochain, 5 salariés de la compagnie aérienne pour « violence en réunion » après l’envahissement du comité central d’entreprise du 5 octobre dernier au cours duquel deux cadres ont perdu leur chemise.

Le 12 novembre dernier, elle a procédé au « licenciement pour faute lourde » de 4 d’entre eux et engagé une procédure contre le cinquième, détenteur d’un mandat syndical CGT.

Cinq salariés donc déclarés coupables avant d’avoir été jugés, auxquels il faut ajouter 12 autres mis à pied sans solde. Au mépris de la justice, la direction, bien qu’elle prétende agir « de façon juste, équitable et rigoureuse », n’hésite visiblement pas à ajouter également le mépris des règles disciplinaires qu’elle a elle-même pourtant édictées.

L’engagement dans l’action syndicale c’est le refus de subir !

C’est pourquoi en ces périodes où patronat et gouvernement affichent leurs volontés de réduire le droit des salariés et des citoyens au profit du monde financier et économique, il leur serait bénéfique de museler la CGT et donc ses militants afin de pouvoir en toute quiétude casser le droit et les conquis sociaux !

Après le temps du recueillement, les rendez-vous revendicatifs et mobilisations programmés doivent avoir lieu en travaillant des modalités permettant d’assurer la sécurité des salariés. Pas plus qu’il n’y a de trêve dans les attaques contre le monde du travail, il n’y aura de trêve dans l’action syndicale pour le progrès social.

Pour les libertés syndicales !  Pour dire NON à la violence sociale !