Au revoir 2017 et sans regret....

L’année 2017 se termine….Et espérons que se termine avec elle ce cycle terrible entamé depuis plusieurs années de perte de conquis sociaux, de propagation des guerres et de la misère à travers le monde, d’une planète exsangue avec comme seul origine à cela, LE CAPITALISME ! Nous nous trouvons dans une situation politique est sociale préoccupante. Au niveau mondial, le climat de guerre s’amplifie avec la décision américaine de reconnaître Jérusalem comme capitale politique d’Israël, la situation en Palestine est explosive et les répercutions de cette décision entraînent un peu plus cette partie du globe dans la guerre. Cela donne tout son sens à la participation de l’UD CGT 24 au « Collectif Dordogne pour une paix juste et durable entre les peuples palestiniens et israéliens». En Europe, les élections en Allemagne montrent que les vieilles recettes libérales ne passent plus dans le pays symbole de la politique économique et sociale européenne. En Autriche, c’est l’arrivée au pouvoir de ministres d’extrême droite proches des mouvements néonazis.  

En France, de nombreuses négociations ou réformes sont en cours : la fusion des régimes de retraites complémentaires AGIRC-ARCO sera effective au 1er janvier 2019 avec des reculs sans précédent, dont des baisses de pension de 10% et un recul de l’âge de départ en retraite à 63 ans ; la suppression des cotisations salariales maladie et chômage pour un transfert sur la CSG augmentée de 1.7% ; la négociation en cours sur l’assurance chômage pour aboutir avant fin janvier à un projet de loi incluant l’apprentissage, la formation professionnelle ; la réforme du système de retraite prévue en 2018 qui laisse présager la fin du système par répartition au profit d’un système par point. C’est bien, toute notre protection sociale qui est remise en cause. Et bien sûr, les ordonnances MACRON dont les décrets d’application sont en cours de parution. 

Tout cela dans un contexte d’éclatement syndical, la plupart des autres organisations syndicales étant dans une position d’accompagnement voire de collaboration avec les politiques de régressions sociales. Bien seule comme organisation syndicale sur le front des luttes sociales, la CGT pose inlassablement l’exigence d’une toute autre répartition des richesses produites par les salariés. Le chômage et la précarité ne reculeront que si les urgences sociales s’imposent à tous : augmentation des salaires, réduction du temps de travail à 32 heures… La CGT est résolument aux côtés de ceux qui luttent, tous les jours et partout dans le pays, font entendre leurs revendications et se mobilisent pour les faire aboutir par l’action collective. Il n’est pas d’autre voie pour la société que nous appelons de nos vœux, faite de justice, d’égalité, de solidarité, de fraternité. C’est l’esprit qui a animé la journée du 14 décembre lors de la venue de Philippe Martinez en Dordogne.